Élection régionale en Basse-Autriche, 29 janvier 2023
Daniela Ingruber
Chercheuse à l'Université de formation continue de KremsIssue
Issue #4Auteurs
Daniela IngruberNuméro 4, Janvier 2024
Élections en Europe : 2023
Histoire d’une élection régionale
Si elle n’est pas la région la plus célèbre d’Autriche, la Basse-Autriche en est en revanche le plus grand Land en termes de superficie, et, après Vienne, le deuxième plus peuplé. Après la proclamation de la Première République en 1918, la Basse-Autriche est devenue un Land indépendant au sein d’une Autriche à l’extension fortement réduite, qui a dû lutter pour trouver son identité. Cette tâche a été particulièrement délicate pour la Basse-Autriche, qui, pendant de nombreuses années, dut partager sa capitale avec le Land voisin de Vienne. Ce n’est qu’en 1986, à la suite d’un référendum, que la Basse-Autriche a obtenu sa propre capitale, St Pölten. On entre ici déjà au cœur du débat politique régional ; de fait, 61,3 % des Basse-Autrichiens ayant le droit de vote ont participé à ce référendum, un pourcentage inhabituellement élevé pour un outil de démocratie directe, qui traduisait l’aspiration à l’indépendance de sa population. Avec sa capitale régionale, son nouveau quartier gouvernemental et les nombreux investissements notamment urbanistiques et culturels qui s’y rattachent, la conscience de soi de la région s’est davantage manifestée. Aujourd’hui, on en joue volontiers sur le plan de la politique intérieure, car on connaît le pouvoir que lui confèrent ses nombreux électeurs.
Les liens et les dépendances entre la Basse-Autriche et Vienne restent cependant étroits jusque aujourd’hui. Ainsi, certains partis candidats aux élections régionales de 2023 en Basse-Autriche ont également mené une campagne d’affichage à Vienne, où des milliers de citoyens de Basse-Autriche se rendent quotidiennement.
Au 29 janvier 2023, 1 288 838 personnes réparties en 20 circonscriptions étaient inscrites sur les listes électorales régionales (cf. Land de Basse-Autriche 2023a). Cinquante-six sièges étaient à pourvoir au sein du Landtag. Les personnes âgées de 16 ans et plus disposaient du droit de vote. Le vote des jeunes, particulièrement touchés par les mesures sanitaires, était particulièrement attendu. D’une manière générale, à la veille du scurtin, l’attention de l’opinion publique s’était déjà portée sur la Basse-Autriche depuis plusieurs semaines, notamment parce que celle élection était la première d’une série plus longue, qui devait se poursuivre par des élections en Carinthie (5 mars) et à Salzbourg (23 avril). Dans ce contexte, le scrutin de Basse-Autriche faisait figure de test.
Par ailleurs, il apparaissait probablement que le scrutin de Basse-Autriche aurait des répercussions au niveau fédéral, car, en plus de constituer l’un des premiers scrutins après la fin de la pandémie, il faisait également suite à une longue séquence politique marquées par des affaires de corruption et des scandales, lesquels avaient submergé l’Autriche depuis mai 2019 avec la publication de la vidéo dite d’Ibiza. Pour le chancelier Karl Nehammer, lui-même originaire de Basse-Autriche et qui y a fait ses premiers pas en politique, cette élection était donc particulièrement importante. Un affaiblissement de son parti, le Parti populaire autrichien (ÖVP), pourrait également affaiblir le parti au niveau fédéral.
De grands perdants et de grands gagnants
Au total, 922 253 habitants de Basse-Autriche ont voté, soit un taux de participation de 71,56 %. Ce chiffre élevé démontre une fois de plus l’importance portée à ce scrutin ; lors des élections régionales de 2018, les citoyens de Basse-Autriche avaient été nettement moins nombreux à voter (66,56%) (cf. Land NÖ 2023a).
Les sondages ne prédisaient pas un bon résultat pour la gouverneure du Land, Johanna Mikl-Leitner, au pouvoir depuis 2017. Son parti, l’ÖVP (Parti populaire autrichien), qui avait détenu la majorité absolue dans la région presque sans interruption depuis 1945, sauf de 1993 à 2003 (Wiener Zeitung 2023), était attendue en baisse d’environ 10 %, tandis que le Parti autrichien de la liberté (FPÖ) devait améliorer ses positions dans une mesure équivalente. Ce dernier scénario apparaissait d’autant plus crédible que le FPÖ était en net recul en 2018 et partait donc d’un résultat relativement modeste.
L’ÖVP a finalement perdu 9,70 % (passant de 49,63 % en 2018 à 39,93 %). Le FPÖ a pour sa part accru son score de 14,76 % en 2018 à 24,19 %, célébrant son meilleur résultat électoral à ce jour en Basse-Autriche. Le Parti social-démocrate autrichien (SPÖ), jusqu’ici en deuxième position, a également subi des pertes, passant de 23,92 % (2018) à 20,66 % (Land de Basse-Autriche 2023a). Ces pertes ont précipité le SPÖ dans une crise multiple. Dans une période de forte inflation, de guerre dans le voisinage européen et de problèmes sociaux, on aurait pu s’attendre à voir un parti social-démocrate bénéficier de reports quasi-automatiques ; or c’est le contraire qui s’est produit. Les querelles internes au parti, qui duraient depuis des années et menaçaient de dégénérer à la veille du scrutin, donnaient depuis des mois l’image d’un parti plus préoccupé par lui-même que par les soucis de la population. Dès le lendemain des élections, l’ancien chef du SPÖ régional, Franz Schnabl, a été poussé à la démission – apparemment avec insistance – et remplacé par Sven Hergovich, jeune chef du service de l’emploi (AMS) de Basse-Autriche. Hergovich représentait les thématiques qui avaient fait défaut au SPÖ pendant la campagne électorale. Pourtant, les querelles au sein du parti se sont encore intensifiées par la suite, et occuperont encore longtemps le SPÖ.
La situation des Verts et des Neos, les deux autres partis qui ont (re)fait leur entrée au parlement régional, s’est légèrement améliorée, contrairement à celle du Parti communiste autrichien (KPÖ) et du parti anti-mesures sanitaires Menschen-Freiheit-Grundrechte (MFG). Avec 7,59 %, les Verts n’ont certes pas atteint un résultat record (en 2013, ils avaient réussi à obtenir 8,06 %, en 2018 seulement 6,43 %), mais ce résultat leur a permis de retrouver leur statut de groupe parlementaire. L’obtention d’un groupe représentait pour le parti un objectif essentiel, lui permettant d’obtenir plus de droits au parlement régional ainsi que des financements publics supplémentaires (voir les chiffres donnés dans Land NÖ 2023a).
Les Neos ont également gagné des voix, passant de 5,15 (2018) à 6,67% et manquant de peu d’obtenir un groupe parlementaire. En termes de sièges, les résultats des élections se présentaient comme suit : 23 sièges à l’ÖVP, 14 au FPÖ, 12 au SPÖ, 4 aux Verts et 3 aux Neos. Du fait de l’utilisation du scrutin proportionnel pour l’élection du gouvernement régional, les trois partis les plus forts faisaient automatiquement partie de l’exécutif. Ce système proportionnel, désormais très critiqué mais qui existait auparavant dans une grande partie des Länder, signifie que chaque parti fait partie du gouvernement du Land à partir d’un certain nombre de voix, même en l’absence de coalition parlementaire. Cela peut conduire à ce qu’un parti soit à la fois membre du gouvernement régional et dans l’opposition parlementaire, comme c’est désormais le cas pour le SPÖ en Basse-Autriche (voir Dolezal et Fallend 2023 : 199 et suivantes ; Perlot, Praprotnik et Ingruber 2020 : 195).
La pandémie comme thème de campagne
En Basse-Autriche, la perte de confiance envers les institutions et la participation démocratiques n’a pas pour autant entraîné un retrait total des citoyens de la vie politique. L’augmentation de la participation peut s’interpréter comme un défi adressé au gouvernement fédéral, et en particulier à l’ÖVP, qui n’a pas réussi à attirer ce surplus de voix. Dès la campagne électorale, il était apparu que de nombreux citoyens voulaient exprimer leur désaccord vis-à-vis de la politique sanitaire du gouvernement.
Le journaliste David Krutzler parle à ce propos d’une « corrélation frappante entre le comportement électoral et la politique sanitaire » (Krutzler 2023). En fait, le FPÖ a surtout réalisé des gains importants dans les communes où le taux de vaccination contre le SRAS-CoV-2 était particulièrement faible. On peut citer dans ce domaine la commune de Gresten-Land, où « seul un tiers de la population a une immunisation de base avec trois vaccins » (Krutzler 2023), ainsi que la localité d’Ertl, où tant les pertes de l’ÖVP que les gains du FPÖ représentent plus de 20 pour cent. De tels résultats ont un caractère plus que symbolique. D’une part, l’ÖVP, en tant que parti gouvernemental le plus puissant au niveau fédéral, est responsable des mesures sanitaires. D’autre part, la gouverneure Mikl-Leitner s’est elle-même engagée en faveur de la vaccination obligatoire, même si elle a entre-temps rejeté cette idée. Klaus Schneeberger, qui présitait le groupe parlamentaire de l’ÖVP en Basse-Autriche jusqu’aux élections, a déclaré à la radio autrichienne (ORF) : « Nous avons déjà entendu en amont avec nos députés que cette question de la vaccination en milieu rural nous était, si vous voulez, presque fatale » (cité d’après Krutzler 2023).
Le MFG, qui s’était présenté en 2020 avec l’intention de rassembler derrière lui les électeurs sceptiques en matière de vaccination, n’a pas marqué de points. Il n’a obtenu que 0,5 % des voix, ce qui s’explique d’une part par le fait qu’une partie de ses candidats se sont retirés pendant la campagne électorale, et d’autre part par le fait que le FPÖ s’est positionné de manière beaucoup plus professionnelle et visible sur ces mêmes thématiques (Krutzler 2023).
Il faut également rappeler ici que la politique autrichienne n’est pas seulement entrée en crise depuis la pandémie, mais que ce processus a commencé au plus tard en mai 2019, lorsque la vidéo dite « d’Ibiza » a été publiée. Il s’en est suivi la fin de la coalition gouvernementale entre l’ÖVP et le FPÖ puis la mise en place d’un cabinet de transition sous la forme d’un gouvernement d’experts, avant l’élection d’un nouveau Conseil national en automne 2020. Mais ce n’était pas la fin des scandales sur la scène politique nationale. En 2022, le jeune chancelier Sebastian Kurz, qui pouvait compter sur le soutien actif de la gouverneure Mikl-Leitner, a dû démissionner pour éviter la destitution – un événement qui a également joué un rôle dans l’issue des élections régionales de Basse-Autriche. Depuis, de nombreuses discussions sur les médias sociaux ont été rendues publiques qui ont valu à l’ÖVP d’être soupçonné de corruption, à certains politiciens d’être poursuivis en justice et à la gouverneure du Land de subir un important préjudice personnel (cf. Hagen et Marchart 2022 ; TT 2022).
Bien entendu, les résultats de ces élections ont également été positifs pour l’ÖVP dans certaines communes. À Großhofen, par exemple, le parti a obtenu 81,8 % des voix ; pourtant, dans ce village d’une centaine d’habitants, l’augmentation de 17,8 points observée par rapport aux dernières élections régionales ne représente que quatre voix supplémentaires. Ce résultat montre à quel point la campagne électorale est morcelée, d’autant plus que de nombreuses communes de Basse-Autriche sont des villages comptant très peu d’habitants. Un résultat isolé peut ainsi sembler favorable, mais n’a pas forcément d’impact sur le résultat global du Land. L’ÖVP n’a vu sa part électorale s’accroître que dans sept communes, tandis que le FPÖ n’a perdu des voix que dans deux communes. Dans les 566 autres communes, à l’exception de Großhofen, « le soutien au Parti populaire a diminué par rapport à 2018 » (Rachbauer et Kohrs 2023).
Au regard des études disponibles, il apparaît que les femmes et les personnes de plus de 60 ans ont voté plus massivement pour l’ÖVP, tandis que les hommes ont davantage plébiscité le FPÖ, qui était particulièrement populaire parmi les jeunes électeurs de moins de 29 ans. La part de voix de l’ÖVP augmentait avec le revenu, le FPÖ l’emportant pour sa part chez les plus faibles financièrement – signalant un clivage dans la société qui semble difficile à combler (Der Standard 2023). Ainsi, les conséquences de la pandémie sont, comme nous l’avons mentionné, tout à fait essentielles pour le résultat des élections, mais la période de la pandémie a également eu pour effet que de nombreux citoyens ne se sentent plus représentés et surtout plus compris par les hommes et les femmes politiques. Dans l’ensemble, les partis semblent échoué à concevoir une stratégie leur permettant de se rapprocher de la population et de susciter l’intérêt sur les sujets de fond. L’ÖVP et le SPÖ sont particulièrement concernés par les rejet des électeurs déçus par leur action politique.
Nouvelle coalition et premières promesses électorales non tenues
Le résultat des élections et la perte par l’ÖVP de sa majorité absolue ont conduit le parti à mener des négociations de coalition, dans un premier temps avec le SPÖ. Alors que les médias annonçaient une coalition noire-rouge même après l’échec de ces négociations, l’ÖVP a négocié en quelques jours un pacte de coalition avec le FPÖ, surprenant les observateurs comme ses propres électeurs, d’autant plus que les deux partis avaient confirmé le soir même des élections qu’ils ne voulaient en aucun cas s’aider mutuellement à accéder au pouvoir.
Finalement, on a assisté à une situation inhabituelle : la gouverneure de la province, qui avait jusque là accumulé les victoires électorales et avait été ministre de l’Intérieur de l’Autriche de 2011 à 2016, a décidé de former une coalition avec un parti vis-à-vis du quel elle avait déclaré ouvertement son aversion pendant la campagne électorale, et qui avait fait de même à son endroit. Comme cette dernière ne voulait pas rompre une promesse électorale dès le premier jour de son mandat gouvernemental, les bulletins de vote pour l’élection de la gouverneure (élue par le parlement régional) et de ses adjoints ont dû être modifiés de manière à permettre les votes nuls (cf. Fellner 2023). Ainsi, Mikl-Leitner n’a été élue que par ses collègues de parti plus une personne. Son homologue, Udo Landbauer, (chef du groupe parlementaire du FPÖ) a connu une situation peu différente, bien qu’il ait obtenu une voix de plus que Mikl-Leitner (25 voix contre 24) (Land NÖ 2023b).
L’investiture du gouvernement le 23 mars 2023 s’est déroulée dans une ambiance crispée, comme s’il fallait davantage la subir que la célébrer. Peut-être voulait-on ainsi signifier que la nouvelle coalition était une coalition de raison, formée par responsabilité envers la population du Land de Basse-Autriche ; c’est du moins l’interprétation qui fut abondamment reprise dans les médias (cf. ORF 2023), Mikl-Leitner rejettant toute critique a priori : « Dans cinq ans, seuls nos compatriotes de Basse-Autriche jugeront si et comment nous avons réussi notre mission commune – et personne d’autre » (Mikl-Leitner in Land NÖ 2023b).
La répartition des portefeuilles était attendue, d’autant plus que le SPÖ avait souhaité que les affaires sociales et le travail fassent partie de ses agendas. En tant que parti d’opposition, le SPÖ n’avait cependant qu’un rôle secondaire à jouer, tandis que des voix critiques soulignaient que le FPÖ ne devait en aucun cas obtenir le portefeuille de la migration et l’asile comme portefeuille, notamment après les scandales ayant suivi les déclarations de plusieurs membres du parti. Il était évident que l’ÖVP s’arrogerait entre autres les agendas de l’économie, de l’éducation et des sciences, de l’agriculture et des finances. En définitive, le travail, le sport, l’infrastructure, la mobilité et justement les questions d’asile sont revenus au FPÖ, tandis que le SPÖ s’est vu attribuer des agendas tels que l’administration sociale, le droit de la construction et la santé.
Conséquences potentielles pour la politique fédérale
La nouvelle coalition de Basse-Autriche paraît en mesure de causer des remous sur la scène politique fédérale. Pour le gouvernement fédéral, la situation était d’emblée peu favorable, car les pertes de l’ÖVP ont soudainement permis à l’opposition de disposer d’un siège de plus au Bundesrat que les partis gouvernementaux, ce qui, à terme, pourrait entraver son action législative. Cependant, lors des élections régionales de Carinthie, l’ÖVP a pu compenser ces pertes (Parlement 2023).
Si, depuis ces élections, le FPÖ est dans une position très favorable, la situation met également ses représentants sous pression. Comme il est tout à fait possible que les prochaines élections nationales aient lieu avant la date prévue à l’automne 2024, les erreurs commises peuvent avoir de lourdes conséquences. En ce sens, la victoire du FPÖ pourrait être à double tranchant. Toutefois, si la coalition de Basse-Autriche parvient à tenir ses premières promesses électorales, le parti populiste de droite, qui selon les sondages pourrait obtenir de très bons résultats lors des prochaines élections nationales, pourrait connaître une nouvelle envolée. Au cours des premières semaines de cette coalition, il semblait bien que ce soit le cas, car si aucune grande décision sociale ou économique n’a été prise, les promesses électorales les plus marquantes du FPÖ ont été mises en œuvre, donnant ainsi l’impression, du moins dans les médias, que le mouvement de droite radicale faisait de l’ombre au parti de la gouverneure.
Pour l’Europe, ce gouvernement régional est une sorte de test, car le FPÖ, critique envers l’UE, s’occupera également des agendas européens. Mais l’aspect le plus intéressant de cette coalition est la transformation de deux partis précédemment en conflit en un binôme de gouvernement, dans une configuration qu’ils avaient exclue et qu’ils mettent désormais en scène comme la seule réaliste et responsable. Ce gouvernement doit désormais faire ses preuves dans la gestion quotidienne des affairs régionales. Le fait que cette coalition ait servi principalement à conserver ou à obtenir le contrôle du pouvoir exécutif ne fait aucun doute, et va à l’encontre des déclarations pré-électorales des partis. À ce stade, il est impossible de dire si cela coûtera des voix aux deux partis lors des scrutins futurs. En tous cas, la coalition actuellement au pouvoir en Basse-Autriche n’apparaît pas comme une partisane convaincue de l’idée européenne.
Les données
Bibliographie
Der Standard (2023, 29 janvier): Landtagswahl in Niederösterreich: FPÖ bei unter 60-Jährigen stärkste Partei. Der Standard.
Dolezal, M. et Fallend, F. (2023): Die Länder: Landtage und Landesregierungen. In Praprotnik, Katrin/Perlot, Flooh (éd.), Das Politische System Österreichs. Basiswissen und Forschungseinblicke. Vienne/Cologne : Böhlau Verlag, p. 185–214.
Fellner, S. (2023, 15 mars). Wahl im Landtag: Neuer Landeshauptfrau-Stimmzettel in Niederösterreich erlaubt ungültiges Wählen. Der Standard.
Hagen, L. et Marchart, M. (2023, 8 février). Mikl-Leitner erklärt „Gsindl“-Chat über SPÖ mit Streit in Flüchtlingskrise. Der Standard.
Krutzler, D. (2023, 31 janvier). FPÖ staubt in impfskeptischen Gemeinden in Niederösterreich ab. Der Standard.
Land de Basse-Autriche (2023a). Landtagswahl 2023. Endgültige Ergebnisse. En ligne.
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Parlament Österreich (2023, 30 janvier). Niederösterreich-Wahl: Koalition büßt Mehrheit im Bundesrat ein. Parlamentskorrespondenz 80.
Parlament Österreich (2023, 14 avril): Personalrochaden im Bundesrat: 16 Mandatar:innen angelobt. Parlamentskorrespondenz 403.
Perlot, F., Praprotnik, K. et Ingruber, D. (2020). Wie LandespolitikerInnen über den Föderalismus denken. Ergebnisse einer Umfrage. In Hermann, A. T., Ingruber, D., Perlot, F., Praprotnik, K. et Hainzl, C., regional. national. föderal. Zur Beziehung politischer Ebenen in Österreich. Vienne : Facultas AG, p. 191–202.
Rachbauer, S. et Kohrs, R. (2023, 1 février). Sechs Details zur Niederösterreich-Wahl: FPÖ holte zwölf Gemeinden von ÖVP. Der Standard.
TT – Tiroler Tageszeitung/APA (2022, 8 février). Neue ÖVP-Chats: Mikl-Leitner entschuldigt sich, SPÖ fordert Reaktion. Tiroler Tageszeitung.
Wiener Zeitung (2023, 29 janvier). Der ÖVP drohen Rekorde. Wiener Zeitung.
citer l'article
Daniela Ingruber, Élection régionale en Basse-Autriche, 29 janvier 2023, Groupe d'études géopolitiques, Nov 2023,