Élection parlementaire en Hongrie, 3 avril 2022
Eszter Farkas
Doctorante en science politique à l’Université d’Europe CentraleIssue
Issue #3Auteurs
Eszter FarkasNuméro 3, Mars 2023
Élections en Europe : 2022
Les élections nationales de 2022 ont entraîné une reconfiguration du système de partis hongrois. Le parti au pouvoir, Fidesz, a été réélu pour la quatrième fois avec une majorité absolue des voix et des sièges
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et a ainsi réoccupé la position de force centrale, le « champ magnétique central » de la politique hongroise. Dans le même temps, les partis d’opposition sont restés diversifiés sur le plan idéologique, fragmentés et plutôt faibles en ce qui concerne leur légitimité et leur représentativité politique. Enfin, un nouveau parti d’extrême droite (Mi Hazánk) a dépassé le seuil parlementaire, et un petit parti (Párbeszéd) a consolidé sa position de parti-cartel acquise au cours des dix dernières années.
Avant l’élection, les estimations des sondages étaient ambiguës : bien que la plupart des sondages d’opinion aient suggéré que Fidesz serait en tête le 3 avril [le jour de l’élection, ndlr], l’alliance des partis d’opposition n’avait jamais semblé aussi proche d’une éventuelle victoire sur les partis au pouvoir (Tóka 2022a). Cela s’explique notamment par les élections primaires qui ont eu lieu en octobre 2021, lorsque les partis d’opposition ont réussi à organiser une présélection parmi leurs membres. Les règles électorales exigent des candidats d’opposition forts dans les circonscriptions uninominales, qui dominent l’attribution des sièges. Cette coopération et la mise en place d’un nouveau processus démocratique étaient clairement une innovation de l’alliance de l’opposition. Pendant les semaines de la primaire, les propositions politiques des différents candidats de l’opposition ont été discutées publiquement (grâce au travail intensif d’un média indépendant, Partizán (Kováts, 2022)), et elles ont ainsi pu dominer les discussions médiatiques sur la politique en général. En conséquence, les sondages d’opinion ont indiqué une plus grande popularité de l’alliance d’opposition contre Fidesz pour la première fois depuis 2010. Grâce à des messages clairs, des discussions ouvertes et une déclaration des valeurs politiques, les partisans de l’opposition les ont pu être considérés comme suffisamment compétents face à Viktor Orbán. Toutefois, cette innovation n’a pas réussi à assurer une popularité suffisante à l’opposition : après les primaires, l’intensité de la discussion a chuté de façon drastique et les électeurs de l’opposition ont été laissés dans l’apathie, ce qui a été également démontré par la diminution du nombre de sympathisants dans les sondages d’opinion (Tóka, 2022b).
Les résultats des élections ont montré que la coopération politique/stratégique entre les partis d’opposition ne pouvait seule apporter le succès politique. Fidesz a remporté la plupart des circonscriptions uninominales, tandis que la liste de l’alliance de l’opposition n’a obtenu que 34,44 % des voix — une énorme déception, compte tenu des efforts déployés dans le cadre de cette collaboration et des attentes précédant l’élection. Les bulles d’opinion dans le système médiatique polarisé ont fait croire aux politiciens de l’opposition qu’il était possible de vaincre Orbán ; en réalité, on a assisté à une victoire globale et à une forte légitimité des partis au pouvoir.
Si l’on compare les stratégies de mobilisation, l’alliance de l’opposition a commis de graves erreurs pendant la campagne électorale. Bien que le fort clivage anti-Orbán parmi les électeurs et les problèmes évidents de corruption du régime actuel auraient pu apporter des avantages politiques, la période de silence (et la longue récupération) après les primaires ainsi que les conflits publics entre les membres collaborant à l’alliance ont découragé les électeurs de l’opposition de se présenter le jour des élections. En outre, le déséquilibre entre le gouvernement et l’opposition en termes de ressources politiques doit également être souligné : l’énorme domination médiatique et les ressources de campagne presque infinies des partis au pouvoir ont créé des conditions de concurrence injustes depuis 2010.
Afin d’examiner la situation actuelle et le système de partis nouvellement (ré)établi en Hongrie, on développe dans la suite de cette article la position politique de chaque acteur politique pertinent : les partis de gouvernement, les partis d’opposition et Mi Hazánk, le nouveau parti d’extrême droite au parlement hongrois. Bien que les résultats des élections nationales de 2022 — comme pour toute élection — aient apporté quelques modifications importantes, les principaux phénomènes n’ont pas changé depuis 2010 : le pouvoir politique et la légitimité du gouvernement sont incontestables. En outre, en raison du déséquilibre des ressources politiques, des règles électorales biaisées favorisant Fidesz et de l’incapacité à former un groupe politique idéologiquement homogène avec une stratégie de campagne adaptée, l’alliance des partis d’opposition n’a pas réussi, une fois de plus, à obtenir un soutien politique suffisant de la part des électeurs.
Fidesz, dans le « champ magnétique central » depuis 2010
Le discours européen actuel considère le Premier ministre hongrois Viktor Orbán comme l’un des dirigeants politiques les plus puissants d’Europe. Orbán doit cette puissance à sa longue présence à la tête du pays, mais aussi au style de gouvernement illibéral et autoritaire qu’il exerce, ainsi qu’à la rhétorique anti-UE et pro-russe qui a dominé la communication de Fidesz au cours de la dernière décennie (alors que les politiques du premier gouvernement Orbán [1998 à 2002, ndlr] étaient clairement plus centristes et pro-UE). Orbán et d’autres politiciens éminents de Fidesz se réfèrent à leur parti et à leurs valeurs comme étant conservateurs et chrétiens-démocrates, mais — comme le suggère et l’élabore András Körösényi dans son récent article — ces valeurs sont éclipsées par la centralisation des institutions politiques, les idées politiques radicales, l’absence d’état de droit et l’accent mis sur la volonté du peuple comme facteur de légitimation crucial pour le contrôle du pouvoir (Körösényi, 2022). Le référendum, organisé le jour même de l’élection, sur la représentation des contenus LGBTQ+ dans les écoles a également signalé ces tendances. En d’autres termes, Orbán a instauré en Hongrie une « démocratie plébiscitaire du leader » (Körösényi et al., 2020).
Par conséquent, la principale question de l’élection hongroise de 2022 était de savoir si le règne de 12 ans de Viktor Orbán pouvait être brisé. Dans le cas contraire, Orbán obtiendrait suffisamment de pouvoir pour poursuivre ses politiques excluantes et nationalistes, qui privilégient la souveraineté nationale, considèrent les familles hétéronormatives comme fondaments de la société, et promeuvent une politique fiscale malsaine qui nuit aux niveaux inférieurs de la société tout en faussant l’allocation des ressources économiques (Mike, 2022), faisant de la loyauté envers le gouvernement un facteur décisif d’enrichissement personnel. Cette forme illibérale de démocratie, où la majorité absolue du pouvoir appartient à un seul parti pendant plus d’une décennie, a été appelée pour la première fois le « champ magnétique central » par Gábor Tóka, mais le terme a également été utilisé par d’autres analystes du gouvernement et de l’opposition (Urfi, 2022), tandis que certains analystes de premier rang du gouvernement qualifient le système comme le « bloc national » au lieu de champ magnétique central (Békés, 2022). Par ailleurs, certaines voix de l’opposition radicale parlent de démocratie « contrôlée », « à la Poutine » (Keller-Alánt, 2022), alors que de nombreux experts des droits de l’homme ont déjà signalé la menace qui pèse sur le respect de l’État de droit en Hongrie.
Les partis d’opposition : idéologiquement diversifiés, politiquement faibles
L’un des principaux objectifs des politiciens de l’alliance d’opposition était de trouver enfin le bon candidat qui pourrait constituer un adversaire égal (ou préférablement plus fort) à Viktor Orbán en 2022. Cependant, Péter Márki-Zay, le candidat au poste de Premier ministre de l’alliance d’opposition, n’a pas réussi à capitaliser sur la confiance de ses électeurs lors des primaires. Avec la nomination d’une personnalité ouvertement chrétienne, de droite, avec sept enfants et de fortes opinions conservatrices, l’espoir était qu’il serait capable de convaincre les populations rurales (parmis lesquelles Fidesz obtient des scores particulièrement forts) de voter pour lui plutôt que pour Orbán. Bien que « nouveau venu » en politique en 2018, Márki-Zay avait battu le candidat de Fidesz à Hódmezővásárhely, où Fidesz était exceptionnellement fort, et y était devenu maire. Cette performance lui a valu d’être longtemps été considéré comme capable de mobiliser les électeurs indécis, en particulier dans les zones rurales. Cependant, la campagne extrêmement négative du gouvernement contre Márki-Zay, propagée par l’ensemble des médias gouvernementaux, ainsi que certaines déclarations politiques douteuses de l’intéressé ont rendu impossible une campagne réussie.
Pendant longtemps, c’est Gergely Karácsony, le maire de Budapest, qui a semblé posséder cette image de leader en devenir dans la perception des électeurs. Toutefois, il a fait marche arrière dès le deuxième tour des primaires et a publiquement soutenu Márki-Zay contre Klára Dobrev, l’épouse de l’ancien Premier ministre Ferenc Gyurcsány. Gyurcsány ayant été la cible principale et la plus intensément diabolisée de la campagne de Fidesz, il était évident que la plupart des électeurs et des politiciens de l’opposition ne pensaient pas qu’elle serait capable de mener une campagne politique efficace contre Orbán. Comme l’ont montré les recherches que nous avons menées avec Daniel Mikecz concernant les sondages des primaires, Dobrev a été soutenue par les électeurs plus âgés, tandis que les personnes plus instruites, intéressées par la politique et informées ont voté pour Márki-Zay (Farkas et Mikecz 2022).
Bien que les valeurs actuellement représentées par les partis de l’alliance d’opposition soient devenues plus ou moins homogènes à la fin de la campagne électorale, son offre politique a longtemps manqué de messages politiques clairs et d’une compétence de gouvernement clairement établie. Le parti de Gyurcsány, la Coalition démocratique [Demokratikus Koalíció, PES, ndlr], et le mouvement libéral pro-européen Momentum [Momentum Mozgalom, Renew, ndlr] occupaient les positions les plus puissantes de cette alliance. Le parti vert LMP [Verts/ALE, ndlr], autrefois performant et prometteur, a perdu son soutien électoral lors des élections parlementaires européennes de 2019 et ne s’est pas redressé depuis.
Párbeszéd (Dialogue [Verts/ALE, ndlr]) joue un rôle particulier dans cette alliance politique. Depuis la fondation du parti en 2012, les sociétés de sondage mesurent sa popularité à 1 ou 2 %, alors que ses politiciens ont un pouvoir décisionnel important dans divers positions politiques. Le nombre de ces postes est clairement disproportionné par rapport à la popularité du parti. L’un des principaux objectifs déclarés des fondateurs de Párbeszéd (parmi lesquels se trouvait le maire Gergely Karácsony) était d’initier une coopération entre les partis d’opposition, car ils affirmaient que c’était le seul moyen de s’adapter aux règles électorales actuelles et de vaincre le régime d’Orbán.
Ainsi, les politiciens de Párbeszéd sont devenus l’un des principaux moteurs des alliances d’opposition, lançant dès l’élection nationale de 2014 contre Fidesz une liste communee. Bien qu’à chaque élection, de plus en plus de partis d’opposition aient rejoint cette alliance, l’absence d’un programme politique intégré et de tout (contre)récit substantiel s’opposant aux messages politiques de Fidesz a entravé la victoire de cette formation politique. Les élections municipales de 2019 ont été la seule exception où les candidats de l’opposition se sont étonnamment bien défendus : non seulement le poste de maire, mais aussi plusieurs autres districts et sièges ont été remportés par des partis d’opposition, dont Párbeszéd. Selon son site Internet
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, Párbeszéd a pour élus un maire, un maire de district, six maires adjoints, cinq membres du parlement et douze représentants dans différents districts et municipalités.
Par conséquent, nous pouvons affirmer que le parti est devenu un parti-cartel au cours de la dernière décennie, selon les définitions connexes de la science politique. Comme le soulignent Katz et Mair dans leur étude de 1995, « les partis-cartels sont l’enchevêtrement du parti et de l’État, et la norme établie des collaborations entre partis. (…) Les dynamiques connexes dépendent des collaborations et de la coopération avec d’autres forces politiques, et ces collaborations nécessitent les contributions de tous les autres acteurs politiques ou presque. » (Katz et Mair 1995). Par conséquent, il existe une situation particulière (et unique dans le contexte hongrois) où la représentation institutionnelle et les ressources étatiques et politiques disponibles d’un parti sont (et ont toujours été) beaucoup plus fortes que son soutien électoral.
La renaissance de l’extrême-droite en Hongrie
Avec 5,88 % des voix de liste, le parti d’extrême droite Mi Hazánk a réussi à atteindre le seuil parlementaire pour la première fois de son histoire. Le parti est le successeur du « parti populaire » Jobbik [NI, ndlr], auparavant considéré comme d’extrême droite et aujourd’hui normalisé ; en d’autres termes, des politiciens d’extrême droite qui ont quitté Jobbik ont fondé Mi Hazánk pour représenter une position nettement radicale sur la question de l’immigration et des réfugiés, des Roms, de la crise du coronavirus ou de la guerre en Ukraine. Grâce à la rhétorique xénophobe de Fidesz qui dure depuis une décennie et à la stratégie du « bouton de panique morale » constamment mise en œuvre par les partis au pouvoir (Gerő et Sik 2020), les sentiments de droite dans la société hongroise ont été préservés, et Mi Hazánk pourrait servir de refuge aux électeurs qui s’identifient à cette idéologie. Les déclarations officielles après l’élection ont confirmé que Mi Hazánk a dépensé le plus d’argent pour sa campagne en 2022, le parti possédait donc suffisamment de ressources pour mener à bien sa démarche. Certains sondages d’opinion ont indiqué que le parti était la plus grande force d’opposition après l’élection.
Le règne stable de Fidesz et l’expansion de Mi Hazánk signifient principalement une perte importante pour Jobbik. Bien que Jobbik ait été clairement un parti d’extrême droite en 2009, après quelques élections infructueuses, le parti a commencé à se profiler comme un « parti populaire » tenant d’un conservatisme plus classique ; comme nous l’avons suggéré précédemment, les politiciens qui n’étaient pas d’accord avec cette orientation politique ont fondé Mi Hazánk. Il est donc difficile de savoir dans quelle mesure le nombre de personnes soutenant un programme d’extrême droite a augmenté en Hongrie, même s’il est clair que la plupart des électeurs de Mi Hazánk pourraient appartenir à cette catégorie. Parallèlement à l’élection nationale, un référendum sur les droits des LGBTQ+ a été organisé, ce qui a mobilisé et considérablement intensifié les attitudes homophobes dans la société hongroise.
Conclusion : une décennie de consolidation
La conclusion — peu surprenante — de cette analyse est que le système de partis hongrois n’a pas fondamentalement changé, mais s’est consolidé au cours de la dernière décennie. Orbán et Fidesz contrôlent une majorité absolue au parlement national hongrois, tandis que les partis d’opposition ont subi une défaite importante et poursuivent les conflits entre partis qui dominent leur activité politique depuis un certain temps déjà. En outre, le parti d’extrême droite Mi Hazánk a réveillé des attitudes partiellement latentes, extrêmement xénophobes et homophobes, dont les conséquences sur les lois et les politiques hongroises ne sont pas encore claires.
La question de savoir si les partis d’opposition actuels seront un jour capables de vaincre Orbán reste ouverte, alors que plusieurs analystes des partis d’opposition semblent de plus en plus pessimistes (Bojar et al. 2022). En fait, comme le souligne un autre article de Dániel Róna (2022), plutôt que les valeurs et l’identité, c’est le niveau d’éducation qui semble être décisif parmi les électeurs. Les électeurs les moins éduqués sont les moins enclins à se rendre aux urnes et apparaissent comme plus réceptifs aux discours du gouvernement. Par conséquent, les partis et les politiciens de l’opposition devraient commencer à se concentrer principalement sur ces faits, plutôt que sur de quelconques « méta-réflexions » sur l’état de la politique hongroise. Bien que la guerre en Ukraine, la récession économique, l’inflation et la possible augmentation des cas de coronavirus puissent créer un environnement politique plus incertain pour Orbán dans l’UE, les partis de l’opposition doivent également prouver leurs compétences politiques, de peur de rester dans les mémoires comme ceux qui n’ont jamais été capables de construire une alternative appropriée au régime politique d’Orbán.
References
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Notes
- Fidesz a obtenu 54,3 % des votes de liste et 67,84 % des sièges parlementaires. L’alliance des partis d’opposition (DK, Jobbik, LMP, Momentum, Párbeszéd) a obtenu 34,44 % des votes de liste et 28,64 % des sièges parlementaires. Mi Hazánk a reçu 5,88 % des votes de liste et possède maintenant 3,02 % des sièges parlementaires. Toutefois, le système électoral favorise ceux qui peuvent remporter la plupart des circonscriptions à scrutin uninominal à un tour — dans lesquelles le parti au pouvoir domine absolument depuis 2010 également. Source : Commission électorale nationale.
- Voir https://parbeszedmagyarorszagert.hu/budapest.
citer l'article
Eszter Farkas, Élection parlementaire en Hongrie, 3 avril 2022, Groupe d'études géopolitiques, Oct 2022,