Élection régionale dans le Tyrol, 25 septembre 2022
Günther Pallaver
Professeur émérite de sciences politiques, directeur de recherches à Eurac researchIssue
Issue #3Auteurs
Günther PallaverNuméro 3, Mars 2023
Élections en Europe : 2022
État des lieux et contexte
Le Tyrol, rendu célèbre dans toute l’Europe dans les années 1800 pour l’attrait de ses montagnes et le développement de l’alpinisme, était encore profondément catholique et politiquement conservateur pendant les décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale. L’adage « La fidélité est une vertu tyrolienne » s’appliquait aussi en politique : d’élection en élection, le Parti Populaire Autrichien (ÖVP, conservateur), était toujours assuré d’avoir la majorité absolue. Mais de cet âge d’or, il ne reste plus grand-chose depuis les dernières élections régionales du 25 septembre 2022.
Hormis l’élection de conseils municipaux et de maires dans le Burgenland et le Tyrol, ces élections régionales étaient le premier scrutin depuis la démission de Sebastian Kurz de son poste de chancelier fédéral en octobre 2021 ainsi que de son poste de président fédéral de l’ÖVP. Les accusations de corruption qui ont provoqué cette démission ont précipité l’ÖVP dans une véritable crise. Les élections dans le Tyrol ont donc également été considérées comme une sorte de baromètre de la popularité du gouvernement fédéral et des deux partis qui le composent, l’ÖVP et les Verts.
Dans le Tyrol, les deux partis gouvernementaux ne pouvaient pas compter sur le soutien de Vienne, contrairement aux libéraux et, de manière beaucoup plus modérée, aux sociaux-démocrates. Mais, au-delà des dimensions généralement mises en avant par la recherche électorale – changements sociaux, conjoncture économique, volatilité de l’électorat, etc. –, ce sont surtout des particularités régionales qui ont déterminé le comportement électoral.
Au début de la pandémie de Covid-19, quand la maladie s’est déclarée dans la célèbre station de sports d’hiver d’Ischgl, les responsables politiques du Land ont géré la crise d’une manière qui a été jugée calamiteuse par l’opinion. Dans toute l’Europe, Ischgl est devenu synonyme de l’incompétence et du cynisme du milieu politique. On a accusé les responsables nationaux et locaux de faire passer leur chiffre d’affaires avant la santé des vacanciers (cf. Schröder, 2020).
Le gouvernement régional ne s’est jamais vraiment remis de cette gestion de crise catastrophique. Après avoir longtemps attendu, Günther Platter, gouverneur du Land de 2008 à 2022 et président de l’ÖVP, avait d’abord annoncé qu’il souhaitait se représenter. Mais il a fait volte-face peu de temps après, déclarant qu’il n’était plus disponible pour les prochaines élections.
Afin de barrer la route à certains prétendants, Platter a créé la surprise en présentant comme son successeur à la présidence du parti le conseiller régional à l’économie Anton Mattle (né en 1963). Au vu des mauvais résultats du Parti Populaire dans les sondages, personne ne s’est opposé à Mattle lors du congrès du parti régional, dont il a été élu président à 98,9% (cf. Die Presse, 9.7.2022).
Platter a toutefois conservé son poste de gouverneur du Land jusqu’à la fin de législature, sans opérer une transition complète. Or, si Mattle avait été gouverneur à la date de l’élection, il aurait eu beaucoup plus de poids dans la campagne électorale (cf. Karlhofer, 2022).
Les sondages prédisaient dès juin un résultat électoral catastrophique pour l’ÖVP, avec des scores souvent inférieurs à 30 %. Afin de donner le signal d’un nouveau départ avec Mattle comme futur gouverneur et pour échapper à l’effet d’aspiration négatif de l’ÖVP fédéral, le Parti Populaire tyrolien s’est présenté sous la bannière « MATTLE – Anton Mattle Tiroler Volkspartei » ( « MATTLE – Anton Mattle Parti Populaire tyrolien). Très souvent, les affiches ne comportaient que le nom « Mattle ». Le parti entendait ainsi signaler l’autonomie du Tyrol et prendre ses distances par rapport à l’ÖVP fédéral (Willim, 2022). Le gouverneur du Land Wendelin Weingartner (1993-2002) avait déjà utilisé une stratégie similaire lorsqu’il avait essayé d’éviter autant que possible le lien avec le ÖVP fédéral avec son slogan « Wir Tiroler » (Nous Tyroliens) afin d’échapper à la tendance négative du parti fédéral (cf. Gehler, 2004: 250). Mais Mattel a échoué là où Weingartner avait réussi.
Encouragé par de bons résultats dans les sondages, le FPÖ a tenté de transformer la campagne électorale en une lutte pour le leadership régional, en un duel ÖVP-FPÖ, mais il a également échoué (Arora, 2022a). Dans le Tyrol, après la chute en 1999 du gouvernement élu à la proportionnelle, le FPÖ est tombé sous le coup d’une conventio ad excludendum par laquelle les autres partis entendaient exclure les Freiheitlichen (le FPÖ) de toute coalition. Le SPÖ local espérait, grâce soutien de Vienne, une forte poussée électorale, qui n’a toutefois pas eu lieu. Les Verts, qui ont passé près de dix ans au gouvernement avec l’ÖVP, ont d’abord dû faire face au départ d’Ingrid Felipe, adjointe au chef de l’exécutif régional, et n’ont pas pu se dégager du tandem qu’ils formaient depuis des années avec l’ÖVP. Lorsque le bilan de leur expérience gouvernementale commune a été établi, les Verts ont été systématiquement associés à l’ÖVP, et ce, malgré le fait que ce sont toujours les Verts qui se sont adaptés à la politique de l’ÖVP. Les Neos et la Liste Fritz, issue d’une scission de l’ÖVP survenue en 2008, étaient pour leur part considérés comme des outsiders.
La crise de confiance
Indépendamment de nombreux autres facteurs, les élections régionales ont été marquées par une forte perte de confiance dans la politique. La confiance est un facteur central dans tout système politique et l’une des principales « forces synthétiques » (Simmel, 1992: 393) au sein d’une société. Elle s’appuie sur la relation positive existant entre la performance d’un système démocratique et le niveau de capital social présent dans la société. La confiance est une condition préalable importante à la coopération, qui est à son tour une condition nécessaire dans une société où le niveau de bien commun est plus élevé que celles où règne la méfiance.
Au Tyrol, la confiance dans la politique régionale semble diminuer avec chaque élection régionale, alors qu’elle était particulièrement élevée dans le passé.
À la question : « Êtes-vous très, assez, peu ou pas du tout d’accord avec l’affirmation suivante ? J’ai confiance dans le fait que la politique au Tyrol trouvera de bonnes solutions aux défis à venir », 51 % des électeurs ont déclaré avoir une confiance très ou assez grande dans la politique. En revanche, l’autre moitié de la société n’avait plus confiance. Par rapport aux élections régionales de 2018, la confiance dans la capacité de la politique à résoudre les problèmes a baissé de 20 %, passant de 73 % à 51 %. L’ÖVP jouit encore de la plus grande confiance des électeurs avec 85 %, suivis par les Verts (50 %) et le SPÖ (49 %). Les deux partis les plus faibles sont la Liste Fritz et le FPÖ avec 33 % chacun. 55 % des non-votants n’ont pas confiance en la politique.
Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner que près de la moitié des électeurs (47 %) jugent négativement l’évolution depuis les dernières élections régionales, tandis que seuls 15 % y voient une évolution positive (35 % aucune). En revanche, il y a quatre ans, 32 % des électeurs avaient une opinion positive et seulement 17 % une opinion négative. Près de 80 % des sondés s’inquiètent de la division de la société, contre seulement 66 % il y a quatre ans.
Ce sentiment négatif de la population s’exprime de différentes manières. Ainsi, 89 % des électeurs ont déclaré que la vie au Tyrol devenait de plus en plus difficile. En 2018, cette proportion était encore de 73 % (voir Sora/ISA, 2022: 6-8).
Malgré la tendance toujours croissante à la personnalisation de la politique, si le gouverneur du Land avait été élu directement, seuls 37 % auraient voté pour le candidat principal de l’ÖVP, Anton Mattle, suivi par Markus Abzwerger du FPÖ avec 15 % et Georg Dornauer du SPÖ avec 14 %.
Les principales raisons amenant au choix d’un parti sont liées entre elles. Parmi les électeurs de l’ÖVP, 18 % ont voté pour le parti en raison de sa tête de liste. Pour la Liste Fritz, ce chiffre est encore de 10 %, alors que le FPÖ avec 6 % et le SPÖ avec seulement 4 % auraient pu se présenter aux élections sans Spitzenkandidaten.
Il est frappant de constater que l’ÖVP compte encore 28 % d’électeurs réguliers malgré un processus d’érosion partout important, le SPÖ en compte encore 17 % et le FPÖ à peine 5 %, les autres partis ne pouvant plus compter sur cette catégorie d’électeurs.
En raison des élections anticipées de septembre 2022, la campagne électorale a été très courte, et donc peu animée et peu spectaculaire. Sur le plan thématique, elle a principalement porté sur des sujets qui déterminaient également l’agenda politique au niveau fédéral. L’inflation et la hausse des prix arrivent en tête avec 54 %. Viennent ensuite l’accès au logement et la sécurisation de l’approvisionnement énergétique (37 % chacun). La sécurité et la guerre ainsi que l’environnement et la protection du climat occupent la troisième place du classement des thèmes avec 26 % chacun, juste avant les soins hospitaliers et à domicile. Les transports, qui font l’objet de vifs débats au Tyrol depuis des années, en particulier s’agissant de la circulation des poids lourds à travers le Land, occupent une place encore assez significative avec 23 %. Les thèmes généralement abordés par les partis populistes de droite, notamment l’immigration et l’intégration, ont recueilli 19 % des suffrages, suivis par les débats sur le Covid (18 %), l’emploi et les conditions de travail (18 %) et, plus loin, l’éducation et l’école avec 16 %.
Le résultat électoral
Avec un taux de participation de 65 % (2018 : 60 %), le scrutin s’est caractérisé par deux premières. Pour la première fois de son histoire, l’ÖVP est passé sous la barre des 35 %. Alors que le parti dirigé par le gouverneur Günther Platter avait obtenu 44,2 % en 2018, surfant sur la vague du chancelier Sebastian Kurz et de son ÖVP turquoise, l’ÖVP a chuté à 34,7 % en septembre. Au vu des sondages désastreux pour l’ÖVP, son chef de file Mattle s’est présenté comme le sauveur du parti et donc comme le vainqueur des élections, malgré une perte de voix de près de dix points. La deuxième particularité concerne le Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ, extrême droite) : avec 18,8 % et une augmentation de 3,3 points, il est devenu le deuxième parti au Tyrol. Ce résultat a pour conséquence que l’écart entre les deux premiers partis n’a jamais été aussi faible. Alors qu’il était encore de 27,1% après les élections de 2018 (ÖVP : 44,3 % ; SPÖ : 17,2 %), l’écart a été divisé par deux pour atteindre 15,9 % lors des élections de 2022 (ÖVP : 34,7 % ; FPÖ : 18,8 %).
La figure a présente les résultats des élections régionales depuis 1945. Il permet de voir quand le système traditionnel dit « de deux partis et demi » s’est ouvert et a progressivement évolué vers un système multipartite.
En 2003, l’ÖVP représentait encore environ 50 % des voix et 20 sièges (sur 36 sièges au parlement régional) ; en 2022, il ne représente plus que 34,7 % des voix et 14 sièges.
Lors des élections régionales de 2022, l’ÖVP perd trois sièges, le FPÖ passe de 5 à 7 sièges, le SPÖ passe de 6 à 1 siège, tandis que la Liste Fritz gagne 1 sièges et se retrouve avec 3 sièges. Les Verts, encore représentés par 4 sièges dans le dernier Landtag, perdent un mandat. Les Neos restent au même niveau avec deux mandats.
En termes de sièges, les gagnants des élections sont donc le FPÖ, le SPÖ et la Liste Fritz. L’ÖVP et les Verts sont du côté des perdants. Les Neos stagnent.
L’évolution de la part des femmes au sein du parlement régional mérite une attention particulière. Le parlement régional du Tyrol compte 14 femmes, soit une de plus que lors des élections régionales de 2018, ce qui correspond à un pourcentage de 38,9 % (2018 : 36,1 %) pour 61,1 % d’hommes (2018 : 63,9 %).
Il existe cependant des différences entre les partis. C’est chez les Verts qu’on trouve le pourcentage le plus élevé de femmes élues (66,7 %), avec forte progression par rapport à 2018 (25,5 %). Suivent les Neos avec 50,0 %, qui étaient jusqu’à présent représentés par deux hommes au Landtag. Le SPÖ se place second avec 42,8 %, alors qu’il était encore à 50 % en 2018. La part des députées parmi les élus de l’ÖVP est à 35,7 %, en baisse de 5,5 points, alors qu’en 2018, il avait 41, 2% de femmes élues. La Liste Fritz atteint 33, 3% (2018 : 50 %) et le FPÖ se trouve en dernière position avec 28,6 % (2018 : 20 %).
Flux électoraux
Par rapport aux élections régionales de 2018, l’analyse des flux électoraux publiée par Sora montre que l’ÖVP a perdu du terrain au profit de toutes les autres listes électorales, à l’exception des Verts, avec lesquels il a formé une coalition pendant près de dix ans. La liste Mattle a réussi à conserver 69 % de ses électeurs de 2018. Toutefois, le Parti populaire a perdu 16 000 voix au profit du SPÖ, 9 000 au profit du FPÖ, 6 000 au profit de la liste FRITZ et 5 000 au profit des NEOS. L’ÖVP a pu compenser ces pertes en mobilisant les non-votants (8 000). Toutefois, 4 000 électeurs de l’ÖVP en 2018 ne sont pas retournés aux urnes.
Le SPÖ a réussi à convaincre à nouveau 61% de ses électeurs de 2018. Ce sont les sociaux-démocrates qui ont perdu le plus de voix au profit de la Liste Fritz (6 000 voix) et des Verts (3 000). Ces pertes ont été plus que compensées par les gains de l’ÖVP (16 000 voix).
De toutes les listes électorales, c’est le FPÖ qui a réussi le plus nettement, avec 72 %, à fidéliser ses électeurs de 2018. L’échange d’électeurs entre l’ÖVP et le FPÖ se fait en faveur de ces derniers. Les voix des anciens non-votants sont allées le plus souvent au FPÖ (15 000). Les Verts n’ont pu conserver que 58 % de leurs électeurs de 2018. Ils ont perdu 3 000 voix qui sont allées à l’ÖVP et aux Neos, pertes compensées par les voix d’anciens non-votants.
La Liste Fritz a réussi à convaincre à nouveau 65 % de ses électeurs de 2018. Elle a obtenu 6 000 voix de l’ÖVP et du SPÖ, mais en a perdu 2000 au profit des Neos. Les Neos parviennent à conserver 40 % de leurs électeurs de 2018. Ils ont obtenu 5 000 voix supplémentaires de l’ÖVP, mais leurs anciens électeurs sont également allées à l’ÖVP, bien que dans une moindre mesure. La Liste Österreich – Menschen Freiheit Grundrechte (MFG) (Liste Autriche – Humains Liberté Droits Fondamentaux), un mouvement anti-vaccin, n’a pas réussi à entrer au parlement régional. Son succès fulgurant aux élections au Parlement de Haute-Autriche en 2021 (6,2 % et trois mandats) ne s’est pas renouvelée dans le Tyrol lorsque la pandémie s’est apaisée (Tiroler Tageszeitung, 2021).
Le nouveau gouvernement régional et l’avenir
Le nouveau parlement régional étant composé de l’ÖVP et du SPÖ, avec 21 mandats sur 36, une coalition de gouvernement ÖVP-SPÖ remplace la coalition ÖVP–Verts qui a gouverné le Land pendant deux législatures. Cinq représentants de l’ÖVP et trois du SPÖ se partagent les huit postes gouvernementaux. Contrairement à la législature précédente, la parité entre les sexes n’est plus respectée au sein du gouvernement : l’exécutif compte cinq hommes pour trois femmes, deux étant issues de l’ÖVP (sur cinq) et une du SPÖ (sur trois).
Le Tyrol était considéré comme un Land exemplaire en matière de parité entre les sexes sous le gouverneur Platter, qui a dirigé pendant deux législatures un gouvernement paritaire. Mais en 2022, la proportion de femmes est passée de 50,0% à 37,5%.
Bien que le rapport de force ait changé, la répartition des portefeuilles est restée à peu près la même. Malgré sa défaite électorale, l’ÖVP a conservé tous les portefeuilles clés : les finances, les associations régionales/locales (Landesgesellschaften) et l’aménagement du territoire. Le SPÖ gère plutôt les ressources immatérielles comme l’intégration et les aides sociales (Mindestsicherung) (cf. Tiroler Tageszeitung, 2022). Malgré des parts de voix en baisse au niveau du Land, l’ÖVP reste toujours la force dominante au Tyrol. Cela tient non seulement aux portefeuilles ministériels influents qu’il détient, mais aussi à l’influence de ses organisations professionnelles, notamment la Ligue des agriculteurs et la Ligue économique. Le poids de l’ÖVP au niveau communal ne doit pas non plus être sous-estimée : en dépit d’un processus d’érosion électorale, l’ÖVP reste le « parti des maires ». La base du système politique demeure ainsi dans sa sphère d’influence.
Le gouverneur Toni Mattle n’a pas fait l’unanimité au début de son mandat à la tête du parti. Son aile économique en particulier, avait de fortes réserves à l’égard de l’ancien maire de Galtür, entré au gouvernement pour la première fois en 2021 après avoir été conseiller régional. Les presque 100% obtenus lors de son élection à la tête du Parti populaire ont cependant donné à Mattle un solide soutien au sein du parti. La formation rapide et habile d’un gouvernement avec le SPÖ a dans un premier temps coupé l’herbe sous le pied de ses derniers détracteurs. Mais le fait que Mattle ait conclu un pacte de gouvernement avec le SPÖ, et non plus avec les Verts (ce qui n’était du reste plus été possible numériquement), a surtout rassuré les professionnels du tourisme qui n’étaient pas toujours en accord avec la vision écologique de ces derniers.
Il est peu probable que le SPÖ causent des difficultés à l’ÖVP lors de la législature à venir. Après presque dix ans dans l’opposition, les sociaux-démocrates ont atteint l’un de leurs objectifs électoraux et sont à nouveau un parti de gouvernement, mais ils ne veulent pas être « l’étrier » d’un Parti Populaire en crise (Arora, 2022b). L’ÖVP jouera, comme toujours, les premiers violons politiques, le SPÖ se contentant cette fois de l’accompagnement.
Références
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Arora, S. (2022b, 20 septembre). Georg Dornauer: “SPÖ wird nicht Steigbügelhalter für zerrüttete ÖVP”. Der Standard. Consulté le 20.12.2022.
Die Presse (2022, 9 juillet). Mattle mit 98,9 Prozent zu Tiroler ÖVP-Obmann gewählt. Consulté le 18.11.2022.
Gehler, M. (2004). Aufbrüche zur Moderne. Die Amtszeit von Tirols Landeshauptmann Wendelin Weingartner 1993-2002. In Karlhofer, F. & Pelinka, A. (éd.), Politik in Tirol, Innsbruck/Wien/München/Bozen : StudienVerlag : 245-275.
Karlhofer, F. (2018). Die Landtagswahl 2018. Rebellion und Beharrung in Tirols Parteienlandschaft. In Karlhofer, F. & Pallaver, G. (éd.), Politik in Tirol. Jahrbuch 2019, Innsbruck/Wien/Bozen : StudienVerlag : 29-42.
Karlhofer, F. (2018, 6 août). Übergabe ohne Weitblick. Tiroler Tageszeitung : 2.
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Traweger, C. & Pallaver, G. (2020). Die Europaregion Tirol-Südtirol-Trentino. Neue Herausforderungen grenzüberschreitender Zusammenarbeit. Ergebnisse einer Bevölkerungsbefragung. Innsbruck : Studia Verlag.
Wiener Zeitung (2022). Wahlergebnisse seit 1945. Consulté le 20.12.2022.
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citer l'article
Günther Pallaver, Élection régionale dans le Tyrol, 25 septembre 2022, Groupe d'études géopolitiques, Mar 2023, 103-108.